Nintendo gagne une bataille contre le piratage en France

Victoire importante pour Nintendo aujourd’hui qui nous annonce avoir eu gain de cause dans l’affaire des linkers en France. Le procès qui opposait la firme nippone à plusieurs sociétés a permis d’éclaircir la législation sur la légalité de ces produits. Nintendo n’a pas hésité à founir via communiqué un nombre important de détails dont certains relatifs au verdict donné par la Cour d’Appel de Paris… 

L’heure doit être à la fête chez Nintendo France qui marque la fin d’une rude bataille. 
Pendant que certains se soûlent au champagne, on vous propose non pas une coupe mais le communiqué en question… c’est toujours mieux que rien d’autant que le sujet est intéressant. ;)

 

« Paris-France 3 octobre 2011. Ce mois-ci, la France rejoint la liste grandissante des pays  prenant une position ferme face à la piraterie des jeux vidéo. Par une décision du 26 septembre 2011, la Cour d’Appel de Paris a condamné la société Divineo Sarl et cinq autres sociétés pour avoir importé, vendu et distribué des dispositifs de copiage de jeux vidéo, communément appelés linkers en France. La Cour d’Appel a prononcé de lourdes condamnations pénales incluant des amendes jusqu’à 460 000 euros, des dommages-intérêts pour un montant total de plus de 4,8 millions d’euros, et dans certains cas des peines d’emprisonnement avec sursis.

Cette décision, rendue par la Cour d’appel de Paris, constitue une mise en garde très ferme à l’égard des sociétés qui seraient tentées de continuer à vendre des linkers. Ces revendeurs doivent comprendre que de telles ventes sont illicites et les exposent à de lourdes condamnations pénales notamment de prison, indépendamment des condamnations à des dommages-intérêts en réparation du préjudice subi.

Cette affaire concernait quelques-uns, parmi les plus agissants, des importateurs, distributeurs et vendeurs de ces dispositifs illicites. Des opérations conduites en décembre 2007 et novembre 2008 dans différents points de vente situés à Paris, Marseille et Strasbourg ont permis de saisir plusieurs milliers de linkers illicites. Nintendo tient à remercier toutes les agences et services concernés par cette affaire pour leur précieux soutien. 

Cette décision de condamnation de la haute juridiction française rejoint celles qui ont déjà été rendues dans d’autres pays d’Europe : Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas.

« NINTENDO a initié ces poursuites pénales non seulement dans son propre intérêt mais aussi dans celui de ses partenaires qui investissent beaucoup de temps et d’argent à développer, éditer et vendre des jeux vidéo pour ses consoles, de même que dans celui des consommateurs qui attendent légitimement d’un produit Nintendo qu’il corresponde aux exigences de qualité qui sont celles de la marque » a déclaré Stephan Bole, Directeur General de Nintendo France. »

3 réflexions sur « Nintendo gagne une bataille contre le piratage en France »

  1. Paduction

    Débat fort intéressant, et victoire en un sens aussi pour l'industrie du jeu vidéo. Je suis moi même passé par la case Linker à une époque, et c'est malheureux à dire mais d'une part ça pourrit l'industrie et tue les métiers du jeu vidéo c'est un évidence et d'autre part, ça désacralise le jeu vidéo. J'attends par la qu'on va essayer de jouer à un maximum de truc plutôt que de taper directement sur des jeux de qualité et donc à fortiori en nombre plus restreint. Au final ça va embêter pas mal de pirate, mais c'est pas un mal, loin de la !

  2. PsykotiK

    Dommage pour les pirates mais trés bien pour l'industrie du JV.
    Je ne peux que te suivre mon Pad, le piratage est une facilité qui détruit surtout les petits studios qui sont souvent les plus interessants. Il ne faut pas oublier que des gens travaille durant 3 années pour pondre un jeu, et cela represente un investissement colossal pour certains hits. Pirater et downloader un jeu reviens à perdre cet investissement, perdre de l'argent pour les développeurs qui perdent leur employés faute de moyens et ainsi, le jeu vidéo ralentit. Certes, vous allez me dire "nan mais le gars c'est bon quoi t'as vu les millions que ça rapporte avec les Cod et tout, mais genre c'est bon on fait pas de mal". Et oui, je suis d'accord, mais les gros éditeurs sont protégés, pas les studios voulant naitre, et ça, ça fait chier !

    Avant je piratais, puis j'ai travaillé dans le jeu vidéo.

  3. Shiki

    Le côté moche dans l'histoire, c'est que les Linkers ne font pas tourner que des jeux pirates. Une grosse scene Homebrew tourne autour de ces Linkers, et les déclarer illégaux pourrait bien nuire à cette scene qui, à mon humble avis, apporte beaucoup.

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