Sleeping Dogs : retour sur notre escapade à Hong-Kong

Sleeping Dogs aura connu un développement tumultueux. Imaginé initialement par Activision sous le nom de True Crime : Hong-Kong, ce troisième épisode aura changé de main pour finir chez Square Enix.

Dans Sleeping Dogs, le joueur joue sur deux tableaux. L’aventure débute en prison avec la rencontre d’une vieille connaissance qui, grâce à un carnet d’adresses bien fourni, nous permettra de monter dans le milieu malfamé des gangs pour enfin intégrer la triade des Sun On Yee. Derrière cette ascension se cache une filature rondement menée par Wei Shen (vous !), agent de profession, et sa hiérarchie.

Pour atteindre les têtes pensantes des Sun On Yee, vous aurez fort à faire. Au-delà de l’importance progressive des missions attribuées par le gang, vos actes pourront aussi bien impacter l’image que vous dégagez auprès de la police que du gang lui-même. On appréciera la variété de ces dernières bien que la plupart soient vues et revues : transporter un paquet/personne d’un point A à un point B, réaliser une filature, aller tabasser un gang rival, etc. Des missions annexes pourront aussi être acceptées faisant office de break à l’aventure : dénicher un digicode, crocheter une serrure ou encore se donner au karaoké. Des objectifs pas toujours exaltants mais qui ont au moins le mérite d’immerger davantage le joueur.

LA particularité sur laquelle Square Enix a notamment misé pendant la promotion de son jeu repose sur le système de combat. Inspiré des mécaniques de Batman Arkham City, le joueur pourra jouer avec un panel de combos et contrer l’ennemi grâce à des parades dignes de celles de Jackie Chan. L’environnement jouera aussi un rôle important avec quelques interactions sous forme d’animation particulièrement jouissives ne donnant aucune chance à votre cible. Des QTE ponctueront aussi certaines séquences sans pour autant casser la dynamique des affrontements.

GTA-like oblige, vous serez amené à vous déplacer régulièrement en voiture ou moto pour emprunter les autoroutes à trois voies ou l’une des nombreuses ruelles propres à Hong-Kong. De jour comme de nuit, c’est avec un certain plaisir qu’on oubliera la trame principale pour se pavaner dans les rues illuminées de la ville. 
On regrettera cependant un manque de finition global avec des textures pas toujours convaincantes et un clipping flagrant.

Sleeping Dogs n’est pas exempt de défaut et manque sans doute d’un poil d’ambition pour marquer les esprits. Il n’en reste pas moins un bon jeu, exhaustif et agréable à prendre en main. On aurait aussi pu mentionner les fusillades ou encore les phases à la Yamakasi, preuve qu’il y a matière à s’amuser en attendant l’arrivée de GTA V…

 

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