Uncharted 4 : Mon avis et mes 50 images

Entre son annonce et sa sortie, quatre longue année se sont écoulées avant que Nathan Drake nous plonge une fois encore dans une incroyable chasse au trésor. Ce quatrième volet vient conclure dix ans d’une saga acclamée par la presse et les joueurs, force est de constater que Naughty Dogs n’a pas perdu la main…

Depuis ses derniers cassages de rotules et autres défonçage de mâchoires, notre protagoniste s’est rangé menant une vie paisible auprès de la belle Elena tout en essayant de résoudre au quotidien la problématique suivante  : “Qui fera la vaisselle ce soir ?”. 

La narration est une drogue dure lentement diffusée dans vos veines. 

Pirates, ils ont volé notre recette !

Heureusement pour lui, Sam son grand frère qu’il pensait mort depuis 15 ans, fait son grand retour un beau matin de printemps et le replonge dans une nouvelle chasse au trésor. Rien de tel pour repartir de plus belle à travers le monde (État- Unis, Écosse, Italie, Madagascar…). Vous allez voir du pays, je vous le dis !
Un synopsis qui peut paraître un tantinet bateau mais fait de main de maître par les scénaristes de Naughty Dogs. Une sorte d’apothéose scénaristique qui nous fait voyager et nous cultive tout en nous en apprenant davantage sur le passé de Nathan et son frère. 

Il est clair que la narration, encore plus que pour les volets précédents, est une drogue dure lentement diffusée dans vos veines par les créateurs du jeu. Plus vous en avez, plus il vous en faudra. Redoutablement prenant et vivant. 

Même si le cœur de l’aventure est centré autour de la relation des deux frérots, l’évolution de Nathan a été particulièrement bien réfléchi. Un passage à l’âge adulte difficile, tiraillé entre sa vie de couple sans encombre et une envie viscérale de replonger dans sa vie d’aventurier. 

Un mode infiltration qui ouvre la voix à de nouvelles situations intéressantes. 

Normalement, c’est Sam celui qui conduit !

Si notre poissard n’a rien perdu de son habileté, il a bien au contraire acquis de nouveaux tours afin de pimenter un peu le gameplay original de la série. 
La première étant d’être discret… Notre héros sait enfin rengainer son flingue, fermer sa gueule et se cacher discretos tel un fennec du désert quand il voit deux douzaines d’ennemis (24 oui) à dix mètres de lui.
Un mode pseudo infiltration qui ouvre la voix à de nouvelles situations intéressantes pour le joueur. Ajoutez à ça un grappin qui apporte une dimension verticale au jeu, des véhicules dans des environnement plus ouverts et le gameplay parait pleinement rafraîchit tout en gardant les bases solides qui ont fait le succès de ses aînés. 

Les situations étant totalement variées, il vous faudra choisir entre le bourrinage d’un Rambo ou la finesse d’un Ninja et même un peu des deux parfois. Cette dernière solution étant souvent la plus efficace à mon sens.  

 L’histoire est tellement riche que l’on a l’impression que le studio a eu du mal combler les vides.  

Rythm’N’Blues

Tout comme dans les précédents opus, Uncharted est coupé par de nombreuses séances de fusillades et autres cutscenes (à la dimension cinématographique irréprochable). Un rythme qui, là encore,  pourra ne pas plaire à tout le monde. C’est un peu le reproche qu’on pourrait lui faire. L’histoire est tellement riche et les environnements tellement vastes que l’on a parfois l’impression que le studio a eu du mal combler à les vides. 

On se laisse guider à contre cœur d’un point A à un point B afin de trouver l’emplacement du prochain indice qui ne nous mènera certainement pas à ce putain de trésor introuvable durant les 22 chapitres que composent la narration.

De petites longueurs non repoussantes mais quelque peu saturantes dans certains passages, notamment ceux sensés représenter la partie “Open World” du jeu. Des situations plus posées mais dénuées d’actions alternatives et de quêtes secondaires captivantes (mise à par la chasse aux reliques)…
Cependant, cela reste une micro goutte d’eau dans l’océan de réussite qu’est Uncharted.

Uncharted 4 est à ce jour le plus beau jeu qu’il m’ait été donné de voir même sur PC.

Graphiquement, comment dire…

On ne peut qu’être émerveillé devant une telle prouesse. Chaque niveau est un tableau de plus à contempler où la moindre broutille a son importance quant à la composition de l’image. La modélisation des personnages, des environnements, des véhicules, des animaux… tout comme le petit cailloux à cent mètres au loin que l’on ne verra qu’une demi seconde, auront subit la même attention de la part des artistes. 
C’est ahurissant de beauté, de fluidité et de qualité créative. Le résultat d’une direction artistique parfaitement domptée et rationnelle.  Pour peu que vous soyez un peu sensible au beau paysage, ajoutez au moins cinq heures de contemplation durant votre progression (mâchoire inférieure décrochée, cela va de soi) car c’est aussi ça Uncharted, profiter de l’extrême beauté des paysages.

A titre informatif, j’ai pris plus de trois cents screenshots lors de ma partie. Cela ne m’était jamais arrivé, même pour The Witcher 3
Uncharted 4 est à ce jour le plus beau jeu qu’il m’ait été donné de voir même sur PC.

Tous les domaines de la conception d’un jeu sont maîtrisés et rien n’est laissé au hasard. Je pourrais épiloguer sur les petites incohérences scénaristiques ou encore sur la position quelque peu spectatrice du joueur durant l’aventure mais ce ne serait que chercher une paire de poux à un jeu qui offre une expérience générale au-dessus de tout ce qu’il se fait actuellement. Un pur moment de spectacle.

J’ai mis environ deux semaines pour arriver au bout d’Uncharted 4. Consommé comme un bon livre ou une bonne série, en me disant chaque soir : “allez, un dernier chapitre puis je vais au dodo”.  Si aujourd’hui j’ai un gros coup de fatigue, c’est simplement parce qu’Uncharted est foutrement bien maîtrisé, porté de main de maître par une narration aux petits oignons. Vivre les quatre aventures de Nathan Drake restera l’une de mes meilleures expériences vidéoludique à ce jour. On pourrait s’attrister de voir Nathan partir à la retraite mais je préfère saluer le travail, la performance et l’indéniable talent des géniteurs de cette fantastique épopée qu’est Uncharted. 
Merci Naughty Dogs.

Uncharted 4: A Thief’s End est disponible sur PlayStation 4 à 59€ chez les copines d’Amazon.

4 réflexions sur « Uncharted 4 : Mon avis et mes 50 images »

  1. PsykotiK

    Putin de jeu cet Uncharted 4 ! Jy ai passé 28 heures dont 6 à rester immobile ! Une perle, le meilleur opus de la série, quel beauté pour finir !

  2. Le Cardinal

    Oula pas du tout d'accord (fallait un chieur, mais bannez cette personne bon sang !) pour moi c'est un des plus mauvais jeu de ces dernières années, la narration m'a soûlé, des passages entiers où il ne se passe absolument rien d'autre que 2 personnes qui blablatent avec une interaction inexistante, reste les gunfights que j'ai trouvé très bien foutus (certainement les meilleurs du genre) il est d''ailleurs bien dommage que le multi n'est pas été plus travaillé, il y avait vraiment matière à en faire quelque chose.

    Quand au graph, je regrette mais là encore que nenni !!!!!!!!!! Ayant tartinné des jeux pc ces dernières années, c'est à peu près ce que l'on faisait dessus il y a 2/3 ans. Au delà de ça, je vous rappelle que sur pc, on fait ce genre de chose : https://www.youtube.com/watch?v=XadNkicJdsM
    https://www.youtube.com/watch?v=YzXjbTuLEes

    C'est pas le même monde les gars !

  3. Paduction

    BOnjour @LeCardinal : Non, je ne bannie pas les personne qui ne sont pas d'accord avec moi :) Bien au contraire. Je confirme que je ne suis pas d'accord avec tes propos.
    Quant au vidéo que tu montres, je les trouves bien en deçà que ce que propose Uncharted 4 :D Que ce soit Crysis ou Doom3 les deux jeux n'ont pas de DA forte, mais reste de simple démo technique. Au delà de la technique pure, le graphisme où le visuel si tu préfères, c'est également une cohérence artistique, des choix de couleurs,de cadrages, iconographiques et même historiques, absolument inexistantes dans les deux jeux que tu nous montres qui reste "plat" pour ma rétine.
    Je respecte ton point de vue mais là, vraiment, je suis loin d'être d'accord ;)

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